2. L’œuvre programmée
Le robot devient invisible, son programme informatique et algorithmique intègre l’œuvre et tout savoir-faire disparaît au profit de la magie des formes générées à l’infini et qui changent en fonction des mouvements du corps des regardeuses et des regardeurs.
Manfred Mohr, Vera Molnar, Iannis Xenakis, Demian Conrad, Raquel Kogan, Ryoji Ikeda, Pascal Dombis, Elias Crespin, Jacopo Baboni Schilingi, Edmond Couchot et Michel Bret, Miguel Chevalier, Joan Fontcuberta, Michael Hansmeyer et Peter Kogler.
3. Le robot s’émancipe
Le Deep Learning rend le robot de plus en plus intelligent et actif au point qu’il peut non seulement rivaliser avec l’humain mais l’augmenter, fusionner avec lui, le narguer, le doubler ?
Christa Sommerer et Laurent Mignonneau, Catherine Ikam et Louis Fléri, Stelarc, Nicolas Darrot, Fabien Giraud et Raphaël Siboni, Koji Fukada, Oscar Sharp, Daft Punk, Pascal Haudressy, Memo Akten, ORLAN,
Takashi Murakami.
Des œuvres immersives, des tableaux, des sculptures, des mobiles, du cinéma, du design, et de la musique: toutes les créations présentées dans cette exposition sont le fruit de collaborations entre des artistes et des programmes robotiques inventés et mis au service de l’art. Des programmes informatiques non seulement intelligents, mais aussi génératifs de formes et de figures inédites qui donnent à voir et à penser.
Une première version de l’exposition a été présentée au centre d’art contemporain d’Astana dans le cadre de l’exposition internationale Astana Expo 17 de juin à septembre 2017.
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commissaires : Laurence Bertrand Dorléac, historienne de l’art, Sciences Po et Jérôme Neutres, directeur de la stratégie et du développement à la Rmn-Grand Palais
conseiller artistique : Miguel Chevalier, artiste
maître d’œuvre : Sylvie Jodar
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illustration : SO KANNO / TAKAHIRO YAMAGUCHI Senseless Drawing Bot, 2011 © So Kanno + Takahiro Yamaguchi / photo Yohei Yamakami